8 janvier – Baptême du Seigneur - Etats-Unis, La Nouvelle-Orléans : Notre Dame de Bon Secours (1809)

Le nom de l'étoile des Mages était « Messie » (II)

L'étoile guidant les mages, mosaïque de Ravenne, début du vie siècle.
José Luiz Bernardes Ribeiro
L'étoile guidant les mages, mosaïque de Ravenne, début du vie siècle. José Luiz Bernardes Ribeiro

Dans ces extraits de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, de Maria Valtorta (1), Maria voit les rois mages arriver et se prosterner devant la Sainte Famille après avoir suivi l’étoile qui les a conduits jusqu’à Bethléem :

§ 221-34.7 - Le plus âgé des sages parle au nom de tous.  Il explique à Marie que, une nuit du dernier mois de décembre, ils ont vu, dans le ciel, apparaître une nouvelle étoile d’un éclat inhabituel. Jamais aucune carte du ciel n’avait mentionné cet astre et nul n’en avait jamais parlé. On ne connaissait pas son nom, parce qu’il n’en avait pas. Née du sein de Dieu, cette étoile s’était épanouie pour apprendre aux hommes une vérité bénie, un secret de Dieu. Mais les hommes ne s’en étaient guère souciés, parce que leur âme était plongée dans la boue. Ils ne levaient pas les yeux vers Dieu et ne savaient pas lire les paroles qu’il trace – qu’il en soit éternellement béni – avec des astres de feu sur la voûte des cieux. 

Eux, ils l’avaient vue et s’étaient efforcés d’en comprendre le sens. C’est de bon cœur qu’ils avaient perdu le peu de sommeil qu’ils accordaient à leurs membres et en oubliaient de manger pour se plonger dans l’étude du zodiaque. Or les conjonctions des planètes, le temps, la saison, le calcul des heures passées et des combinaisons astronomiques leur avaient appris le nom et le secret de l’étoile. 

Son nom était « Messie », et son secret : « Être le Messie venu au monde. » Ils avaient donc pris la route pour l’adorer, à l’insu les uns des autres. Par monts et par vaux, à travers déserts et fleuves, voyageant de nuit, ils avaient marché en direction de la Palestine, vers où l’étoile les guidait. Pour chacun, de trois points différents de la terre, elle allait dans cette direction. 

Et puis ils s’étaient rencontrés, de l’autre côté de la mer Morte. C’est là que la volonté de Dieu les avait réunis, et ils avaient continué ensemble, en se comprenant, bien que chacun parla sa propre langue, et en comprenant et pouvant parler la langue du pays traversé, par quelque miracle de l’Éternel.

Maria Valtorta, L’Évangile tel qu’il m’a été révélé

Ancienne édition : Tome 1, chapitre 56 ; Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 34.

www.maria-valtorta.org

(1) Maria Valtorta (1897-1961) est une visionnaire et mystique italienne, membre du Tiers-ordre catholique des Servites de Marie et auteur d'écrits spirituels.

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