7 janvier – Epiphanie du Seigneur - France, Rumilly : NotreDame de la Charité – Dans les rites maronite et byzantin : Fête de saint Jean Baptiste

Le nom de l'étoile des Mages était « Messie » (I)

Adoration des mages, par Altdorfer, vers 1530, musée Städel.
CC0/wikimedia
Adoration des mages, par Altdorfer, vers 1530, musée Städel. CC0/wikimedia

Dans ces extraits de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, de Maria Valtorta (1), Maria voit les rois mages arriver et se prosterner devant la Sainte Famille après avoir suivi l’étoile qui les a conduits jusqu’à Bethléem :

§ 219 - Ils se prosternent, face contre terre, et baisent le sol. Ce sont trois personnages puissants, leurs riches vêtements le prouvent. À peine descendu de son chameau, l’un d’eux, à la peau très foncée, se drape dans un superbe vêtement de soie blanche. Son front est ceint d’un cercle d’or et de sa ceinture pend un poignard ou une épée dont la garde s’orne de pierres précieuses. Les deux autres sont descendus de leurs magnifiques chevaux. L’un d’eux est revêtu d’une tunique rayée, très belle, où domine le jaune. Cet habit est comme un long domino garni d’une capuche et d’un cordon qui semblent faits tout d’une pièce en filigrane d’or tant ils sont ornés de brocart. Quant au troisième, il porte une chemise de soie bouffante qui sort d’un long et large pantalon serré aux pieds. Il s’est enveloppé dans un châle très fin, véritable jardin fleuri tant sont vives les fleurs qui le décorent entièrement. Sur la tête, il porte un turban retenu par une chaînette faite entièrement de chatons de diamants. (…)    

§ 220 -  34.6 - Marie est assise, l’enfant sur son sein, et Joseph se tient debout auprès d’elle. Mais elle se lève elle aussi et s’incline quand elle voit entrer les trois mages. Elle est entièrement vêtue de blanc. Elle est si belle dans le simple vêtement immaculé qui la recouvre de la base du cou aux pieds, des épaules à ses fins poignets, si belle avec sa tête couronnée de tresses blondes, son visage rosi par l’émotion, ses yeux qui sourient avec douceur, sa bouche qui s’ouvre pour saluer : « Que Dieu soit avec vous ! », que les trois hommes en restent un instant interdits. Puis ils s’avancent, se prosternent à ses pieds et la prient de s’asseoir.

Eux non, ils ne s’assoient pas, bien que Marie les en prie. Ils restent à genoux, appuyés sur leurs talons. Les trois serviteurs se tiennent en retrait, eux aussi à genoux, tout de suite derrière le seuil. Ils ont déposé devant eux les objets qu’ils portaient, et attendent. Les trois sages contemplent l’Enfant, qui, à ce qu’il me semble, doit avoir de neuf mois à un an, tant il est éveillé et robuste.


§ 221 – Il se tient assis sur le sein de sa Mère, sourit et gazouille avec une voix de petit oiseau.  Comme sa Mère, il est entièrement vêtu de blanc et porte des sandalettes à ses pieds minuscules. (…)

Maria Valtorta, L’Évangile tel qu’il m’a été révélé

Ancienne édition : Tome 1, chapitre 56 ; Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 34.

www.maria-valtorta.org

(1) Maria Valtorta (1897-1961) est une visionnaire et mystique italienne, membre du Tiers-ordre catholique des Servites de Marie et auteur d'écrits spirituels.

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