25 juin – Italie : Forli, Notre Dame des Grâces (1548)

Marie a pris peu à peu place dans ma vie

Dans mon enfance en Alsace, j’échangeais volontiers avec mes amies protestantes. Elles mettaient parfois en avant ces faux clichés sur les catholiques, à savoir qu’on adorait Marie et le Pape. Du coup, j’aimais leur signifier que pour moi-même Jésus avait la meilleure place, et même que je vivais très bien ma foi sans Marie.

Lors d’un bénévolat à Lourdes, au Service Jeunes (j’étais alors élève sage-femme), je rencontrai un jeune prêtre Oblat de Marie Immaculée, et l’ai questionné sur Marie, le chapelet, etc. Il me répondit, je crois, que le chapelet était la prière des petits et des pauvres, et cela m’a touchée. Je me suis mise à prier le chapelet en communion avec eux, étant moi aussi petite et pauvre. Comme un cadeau de démarrage de la part du Seigneur, les premiers mystères joyeux semblaient être là pour moi et ma mission : ces mystères de l’annonce de la grossesse, de la rencontre des deux femmes enceintes, de l’accouchement, m’aidaient à prier pour ces femmes que je devais apprendre à accompagner et à prendre en charge. Par la suite, lors du noviciat, chaque dizaine était reliée à une parole d’Évangile et à une intercession pour des personnes.

Ici, dans l’Église du Cameroun, Marie a une grande place. Les premiers missionnaires catholiques ont, dès leur arrivée, consacré le Cameroun à Marie.
Ensemble, nous aimons chanter « La première en chemin, Marie tu nous entraînes, à risquer notre oui, aux imprévus de Dieu… Marche avec nous Marie, sur nos chemins de foi… » ou à finir les messes en dansant avec « Anna Maria éé », ou d’autres chants en langue locale.

À l’hôpital où la journée commence par la prière du personnel soignant, catholiques et protestants, nous prions Marie. Personnellement, je la sollicite souvent pour qu’elle m’éclaire et m’apprenne sa façon maternelle de vivre les situations, comme à Cana, ou comme à la Croix, ou dans son écoute « attentive à la Parole ».

Témoignage de Cathy

www.xavieres.org

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