28 janvier – Italie : Notre-Dame du Peuple (1771) - Saint Thomas d’Aquin

Chaque matin, je m'arrêtais à l'église pour prier la neuvaine du Rosaire

Quand j'étais lycéenne, je m’arrêtais chez mes grands-parents maternels avant de rentrer chez moi. Très souvent, ma grand-mère était assise dans son rocking-chair et priait son chapelet. Cela m’a beaucoup marquée.

À cette époque, il existait un petit livret intitulé La Neuvaine de rosaires (une neuvaine est normalement une prière qui s’étend sur neuf jours). Cette neuvaine pour une intention particulière consiste à dire un chapelet quotidien pendant 27 jours pour une demande particulière, suivis de 27 jours d'action de grâce. Une fois que mes jeunes frères et sœurs étaient couchés et que la maison était calme – nous n’avions pas de télévision à l'époque - ma mère priait cette neuvaine, avec la prière et le chapelet qui l'accompagnaient. Au dos du livret, il y avait des petites cases à cocher pour chaque jour.

En 1949, au début de mon année de terminale, j'ai eu l'idée de demander à ma mère si je pouvais emprunter son livret de neuvaine. Chaque matin, je m'arrêtais à l'église, qui se trouvait à côté de l'école, pour prier la neuvaine du rosaire. Je ne me souviens plus pour quelle intention je priais, mais c'est au cours de cette année-là que j'ai décidé, avec l'approbation de mes parents, de devenir une Sœur de la Miséricorde de Pittsburgh (Pennsylvanie, Etats-Unis), ce que j'ai fait en septembre 1950.

Est-ce parce que j’ai persévéré à dire cette neuvaine de 54 jours que Dieu a agi sur mon cœur ? Je le pense, et je suis très reconnaissante pour ce coup de pouce !

Sœur Jeanne Snyder, RSM, est une sœur de la Miséricorde (Sister of Mercy), en Pennsylvanie, aux Etats-Unis

S'abonner est facile, se désabonner également
N'hésitez pas, abonnez-vous maintenant. C'est gratuit !