27 novembre - France. Paris. Médaille Miraculeuse (1830)

Les faits de Beauraing (1) : Regardez la Vierge qui se promène.

Mardi, 29 Novembre 1932. A Beauraing (diocèse de Namur), le soir du 29 novembre 1932, Fernande Voisin (15 ans) et son frère Albert (11 ans), accompagnés des filles Degeimbre Andrée (14 ans) et Gilberte (9 ans), s'en vont au pensionnat des Soeurs de la Doctrine Chrétienne pour y reprendre leur soeur, Gilberte Voisin (13 ans), demi-pensionnaire à cette école. Devançant de quelques pas ses compagnes, Albert sonne à la porte du couvent, puis s'étant retourné, il s'écrie soudain : « Regardez la Vierge qui se promène au-dessus du pont ! » Il s'agit du viaduc qui se trouve à proximité du couvent, et par où passe sous le chemin de fer, la route de Beauraing à Focant. Sans se retourner, Fernande lui répond que ce sont les lueurs de phares d'auto. Mais Albert insiste, et les filles se retournant aperçoivent, elles aussi, une vision lumineuse. Ils en font part à la Soeur portière qui vient d'ouvrir, mais celle-ci, croyant que les enfants parlent de la statue de la grotte de N.D. de Lourdes - Cette grotte se trouve dans le jardin, prés du talus de chemin de fer - leur répond que c'est sans doute quelque branche d'arbre que balance le vent. Les enfants insistent et Gilberte Voisin qui à ce moment les rejoint sur le seuil du couvent aperçoit, elle aussi, la vision lumineuse au-dessus du Viaduc. Bref, les cinq enfants prétendent avoir vu, ce soir, la Vierge se promenant dans l'espace, au-dessus du Viaduc. (...) Mercredi, 30 Novembre 1932. (...) Le soir, les enfants sont encore seuls à aller au couvent pour y reprendre Gilberte Voisin. Et, comme la veille, la vision, qu'ils prétendent avoir eue, eut lieu, ce soir-là encore, dans la solitude. Quoique très émus, les enfants ont mieux regardé cette fois la vision, et ils commencent à la décrire : elle est au même endroit que la veille, les mains jointes, se promenant dans l'espace. Les enfants ont remarqué le dessin que produit dans la robe le genou qui fléchit quand la Vierge marche. (...) Jeudi, 1er décembre 1932. (...) Avant de pénétrer dans le jardin du couvent, les enfants voient la Vierge ; en sortant du couvent avec Gilberte Voisin, ils la revoient à deux reprises ; enfin, plus tard, Fernande, Andrée et Albert, accompagnés de leurs mères, sont gratifiés d'une quatrième vision. Ce soir, la vision n'est plus dans l'espace, mais presque au sol, d'abord à l'aubépine près de la grille d'entrée, puis près du houx, puis dans les arbustes du côté du pont, enfin de nouveau près de la grille d'entrée. Aujourd'hui, la description que les enfants donnent de leur « vision » s'enrichit de nouveaux détails : elle s'est montrée de face, lumineuse, brillante, visible dans tous ses détails. Des rayons d'or, très fins, forment autour de sa tête un diadème étincelant. Elle a des yeux bleus qu'elle tenait levés vers le Ciel, les mains jointes, puis elle a baissé les yeux et sourit doucement. Elle disparaît chaque fois en écartant les bras.

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