13 janvier - Le Concile de Trente déclare que Marie est libre de tout péché par une grâce spéciale (1547) - Saint Hilaire

Dans Marie, Dieu « habitait la Terre et y imprimait son empreinte»

© Khoa.Nguyen93, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons.  La Vierge Marie - Becs de Bosson.
© Khoa.Nguyen93, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. La Vierge Marie - Becs de Bosson.

Michel Psellos (1018-1078 ou 79) est un prêtre byzantin qui donne une image ascétique et virginale vraiment splendide de Marie dans son chemin lumineux de montée vers Dieu.

« La Vierge fut vraiment vierge, elle conserva vraiment intègre les pensées de son esprit et demeura dans son corps comme un soleil avec les grâces intelligibles, en l’illuminant et en l’ennoblissant (…).

Seule entre toutes les âmes humaines, cette âme très ressemblante à Dieu, brillait dans son corps immaculé comme une splendeur céleste ; et elle n’était pas tant contenue par son corps, c’est plutôt elle qui le contenait, le conservait, et lui communiquait son propre éclat.

Son esprit était vraiment rempli de Dieu, bien qu’il n’y ait pas en elle la divinité, et son corps était tellement uni à son esprit que la Vierge en était toute compénétrée en Dieu.

Et Dieu vivait avec son corps ; il habitait la Terre et y imprimait son empreinte, mais, s’il est permis de parler ainsi, elle n’était pas éloignée de l’inaccessible Trinité, au-dessus des séraphins ; avant même de concevoir (le Verbe fait chair), elle voyait Dieu et le concevait, le portait, l’enfantait d’une manière ineffable par la contemplation, comme il lui arriva plus tard de le faire substantiellement. »

 

<link encyclopedie-mariale les-grands-temoins-marials du-vii-siecle-a-1054 michel-psellos-1018-1080>Michel Psellos,

Homélie sur l’Annonciation §4

 

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