27 septembre – St Vincent de Paul, prêtre († 1660) – Espagne, Tolède : Notre-Dame d’Alcazar – Le Luxembourg prend Marie pour patronne (1666)

« Je dois à Marie toutes les grâces que j’ai reçues »

Après une jeunesse dévergondée, un accident grave, et des recherches personnelles, j'ai découvert la foi à 25 ans, à travers des tradis schismatiques. J'ai ensuite vécu plusieurs années au sein d'une communauté séparée du reste de l’Église.

Grâce à Dieu, comprenant un jour que j'avais cru trop vite et avais fait présomptueusement trop confiance à des hommes, j'ai vécu une période de profonde désolation intérieure sur le triste état où je m'étais réduit, d'autant que je ne comprenais pas encore en quoi j'avais péché, où étaient précisément mes erreurs.

En plus, j'en voulais à ceux que j'avais crus et avec qui je vivais.

Dieu étant miséricordieux, il ne m'a pas laissé à mon trouble ; Il m’a inspiré d’avoir recours à Marie avec confiance. Je récitais depuis plusieurs années mon chapelet quotidiennement et, devant l'ampleur de mes misères, j'ai pris la résolution de réciter le rosaire entier.

Dans les mois qui suivirent, après ma consécration au Cœur immaculé de Marie, je suis passé par bien des difficultés intérieures et extérieures mais toutes servirent le moment clef où, lors d'un pèlerinage à Saint-François de Sales à Annecy, grâce à Dieu, j'ai enfin réalisé les erreurs qui m'avaient tenu éloigné de la communion de l’Église. Je pense que toutes mes épreuves servirent à purifier mon cœur.

Je veux donc rendre grâce de toute mon âme à Marie et à son Cœur immaculé. Je suis persuadé que je lui dois toutes les grâces reçues, quand j'étais encore dans cette communauté et, surtout, mon entrée dans l’Église catholique un an et demi après avoir pris la résolution de réciter le rosaire quotidiennement et 6 mois après avoir été consacré à son Cœur Immaculé.

J’ai été officiellement intégré dans l’Église catholique par l'évêque de mon diocèse. Après une année de transition riche en rencontres et en témoignages, je vais rentrer au séminaire pour reprendre dans l’Église catholique les études commencées en dehors d'elle. J'espère pouvoir travailler à faire connaître et aimer Jésus le Sauveur et Marie notre Mère !

Je me souviens d'une parole de saint Louis-Marie Grignon de Montfort, « Jésus n'est pas assez connu, car Marie n'est pas assez connue » !

Théo

Témoignage reçu par l’Association Marie de Nazareth le 14 juillet 2022

 

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