18 février – Sainte Bernadette Soubirous

La demande de Marie à propos des cierges de Lourdes

En remontant l’histoire, on s’aperçoit que les grottes ont toujours servi d’abri naturel et marqué l’imagination des hommes. Ici à Massabielle (la grotte de Lourdes en France) comme à Bethléem et au tombeau de Gethsémani, la roche de la grotte a aussi abrité le surnaturel. Sans avoir jamais étudié, Bernadette le savait, instinctivement. « C’était mon Ciel », voilà ce qu’elle disait à propos de cette grotte.

Face à cette masse rocheuse, vous êtes aussi invités à dépasser votre quotidien pour prendre de la hauteur. Ne serait-ce que par curiosité, passez à l’intérieur de ce refuge naturel ; voyez comme le roc est poli, luisant du frottement de milliards de caresses. En passant, prenez le temps de regarder la source intarissable, au fond à gauche. Il est bienfaisant de la regarder couler et de l'entendre, cette source.

A proximité de la grotte, des millions de cierges brûlent sans discontinuer depuis le 19 février 1858. Ce jour-là, Bernadette arrive à la grotte avec un cierge bénit qu’elle tient allumé entre ses mains jusqu’à la fin de l’apparition. Avant de partir, la Vierge Marie lui demande de le laisser se consumer à la grotte. Le même jour, quelques personnes déposent à l’endroit indiqué d’autres cierges allumés. On n’a jamais cessé de les renouveler. Les cierges offerts par les pèlerins se consument depuis lors, jour et nuit.

Lorsque la Bible parle de l’état de péché dans lequel se trouve l’humanité depuis la faute d’Adam, elle emploie souvent deux images : celle de la captivité et celle des ténèbres. Par opposition, le Salut opéré par Jésus-Christ est présenté comme une délivrance et une illumination. Et pour en donner le signe concret, le prêtre bénit le feu et la lumière des cierges lors de la célébration de Pâques, avant de bénir l’eau en vue du baptême.

S'abonner est facile, se désabonner également
N'hésitez pas, abonnez-vous maintenant. C'est gratuit !