26 décembre – Jérusalem : Marie pleure saint Étienne – Église Byzantine : Synaxes de la Mère de Dieu

Lors de l’ensevelissement d’Étienne, la Vierge Marie était là (I)

Dans ces extraits de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta(1), l’auteur  rapporte la vision qu’elle a reçue de l’ensevelissement d’Étienne après son martyre en l’an 32 :

« § 646.1  Il fait nuit noire, car la lune est déjà couchée, quand Marie sort de sa maison de Gethsémani avec Pierre, Jacques, fils d’Alphée, Jean, Nicodème et Simon le Zélote. Arrivés au Cédron, ils le longent, de façon à être à moitié cachés par les buissons sauvages qui s’élèvent près de ses rives. Le bruissement de l’eau couvre le bruit de pas des voyageurs.

Ils arrivent à l’endroit où Étienne a été lapidé. Ils se dirigent vers le monceau de pierres sous lequel il est à demi enseveli, et en enlèvent les pierres jusqu’au moment où le pauvre corps apparaît. Il est désormais livide, dur, raidi à la fois par la mort et par les coups et les pierres qu’il a reçues, pelotonné sur lui-même comme la mort l’a saisi.

646.2 Marie que, par pitié, Jean avait tenue éloignée de quelques pas, se dégage et court à ce pauvre corps déchiré et sanguinolent. Sans se soucier des taches que le sang coagulé imprime sur son vêtement, Marie, aidée par Jacques, fils d’Alphée, et par Jean, dépose le corps sur une toile étendue sur la poussière, dans un endroit sans pierres. Avec un linge, qu’elle trempe dans une petite amphore que lui présente Simon, elle nettoie, comme elle le peut, le visage d’Etienne, remet en ordre ses cheveux en cherchant à les ramener sur les tempes et sur les joues blessées pour couvrir les horribles traces laissées par les pierres. Elle nettoie aussi les autres membres et voudrait leur donner une pose moins tragique. Mais le froid de la mort, arrivée depuis plusieurs heures déjà, ne le permet qu’en partie.

Comme Nicodème a assisté - bien que d’une manière passive - à la condamnation d’Etienne, et comme il est l’un des chefs des Juifs, il connaît mieux que les autres les décisions du Sanhédrin. Il avertit donc le groupe que l’on a déchaîné et ordonné la persécution contre les chrétiens, et qu’Étienne n’est que le premier d’une longue liste de noms déjà désignés comme partisans du Christ.

Tous les apôtres commencent par s’écrier :

“Qu’ils fassent ce qu’ils veulent ! Nous ne changerons pas, ni par menace, ni par prudence !” »

 

Maria Valtorta

Source : https://valtorta.fr

 

(1) Maria Valtorta (1897-1961) est une mystique italienne  membre du Tiers-ordre catholique des Servites de Marie et auteure d'écrits spirituels. On lui doit les dix tomes de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, véritable « autobiographie céleste », si l’on peut dire.

 

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