25 septembre - Marie, protectrice des orphelins – Italie : Notre-Dame de Saint Pierre (1751)

Prier Marie en temps de crise, et après ?

En période de crise, notamment dans la maladie, nous nous tournons assez facilement vers Dieu et les saints. Certains prient en particulier la Vierge Marie, pour que son intercession obtienne une guérison miraculeuse ou même un simple rétablissement.

Souvent, notre santé est rétablie, soit miraculeusement, soit de manière plus progressive. Si, dans un premier temps, nous rendons grâce à Dieu ou à la Vierge Marie pour cette grâce obtenue, par la suite, nous redevenons parfois tièdes ou même indifférents.

Saint Louis Marie Grignion de Montfort, un prêtre français du XVIIIe siècle qui a consacré toute sa vie à conduire les âmes à Jésus par Marie, exhorte les chrétiens à ne pas tomber dans cette tentation, dans son livre intitulé Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge :

Il y a encore des dévots intéressés, qui ne recourent à la sainte Vierge que pour gagner quelque procès, pour éviter quelque péril, pour guérir d'une maladie, ou pour quelqu'autre besoin de cette sorte, sans quoi ils l'oublieraient. Et les uns et les autres sont de faux dévots, qui ne sont point de mise devant Dieu ni sa sainte Mère.

Un "dévot intéressé" est celui qui ne s'intéresse à Dieu ou à la Vierge Marie que dans un but précis. Lorsque ce but est atteint, la dévotion est alors entièrement abandonnée. Ce type de dévotion n'est pas de l'amour, mais seulement un sentiment momentané qui passe lorsque quelque chose change dans notre vie.

La meilleure et la plus authentique des dévotions à Marie est celle que décrit le Père de Montfort:

La vraie dévotion à la sainte Vierge] est tendre, c'est-à-dire pleine de confiance en la sainte Vierge, comme d'un enfant en sa bonne mère (…). Elle implore l'aide de sa bonne Mère en tout temps, en tout lieu et en toute chose : dans ses doutes, pour en être éclaircie, dans ses égarements pour être redressée, dans ses tentations pour être soutenue, dans ses faiblesses pour être fortifiée, dans ses chutes pour être relevée, dans ses découragements pour être encouragée, dans ses scrupules pour en être ôtée, dans ses croix, travaux et traverses de la vie pour être consolée. Marie est son recours ordinaire, sans crainte d'importuner cette bonne Mère et de déplaire à Jésus.

[…] la vraie dévotion à la sainte Vierge est constante. Elle affermit une âme dans le bien (…) Ce n'est pas qu'elle ne tombe pas, mais si elle tombe elle se relève en tendant la main à sa bonne Mère.

Adapté de : Aleteia

Philip Kosloski, April 29, 2020

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