25 novembre – Italie, Rome : Marie Consolatrice des affligés

Marie accorde de nombreuses grâces par la prière du « Souvenez-vous »

Le Souvenez-vous est aussi connu sous le titre de Memorare, dans sa version latine originale. Il existe plusieurs traductions, mais voici la plus courante :

« Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. »

Comme on peut le voir, c’est une prière de confiance totale dans la puissance d'intercession de Marie. Ce qui n’est finalement que justice, car elle est la Mère, la Fille et l'Épouse de Dieu et Dieu répond à toutes ses requêtes. Celui qui dit cette prière se présente devant la Vierge Marie avec humilité, s’avoue pécheur gémissant et, confiant en la Miséricorde de Marie, la supplie de lui accorder une faveur. Pour cette raison, il est bon d'avoir une intention particulière à l'esprit en la disant.

Le père Claude Bernard, un prêtre français qui a popularisé cette prière au XVIIe siècle, s'est consacré avec zèle à la prédication et à l'aide aux prisonniers et aux criminels condamnés à mort. Confiant ses protégés aux soins et à l'intercession de la Sainte Vierge Marie, le père Bernard se servait souvent du Souvenez-vous dans son apostolat d'évangélisation, avec grand succès. De nombreux criminels se réconcilièrent avec Dieu grâce à ses efforts. Il fit même imprimer plus de 200 000 tracts avec le Souvenez-vous dans plusieurs langues pour pouvoir les distribuer largement.

Le père Claude Bernard affectionnait tant le Souvenez-vous car il disait avoir été miraculeusement guéri grâce à cette prière lors d’une grave maladie. Se sentant indigne d'un tel miracle, il attribua d’abord sa guérison à une cause naturelle. Mais un frère augustinien lui confia que la Vierge lui était apparue pour lui dire que la guérison du père Bernard était due à son intercession. Le père Bernard demanda alors pardon à Dieu pour son manque de foi et de gratitude.

Adapté d'un article du Père John Flader pour le Catholic Weekly, 27 août 2020

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