29 mars – 5e dimanche de Carême – Italie : Notre-Dame de l'Espérance (1755)

Aucun drame, aucune crise ne mettent sa maternité en échec

Certains jours, Marie nous semblera non pas cachée mais voilée… C’est le signe le plus sûr qu’elle est là, silencieuse mais attentive comme une mère auprès de son enfant. Saurons-nous la découvrir même au plus profond de cette désolation qui nous accable parfois ?

Plus l’affliction nous écrase, plus elle se montre mère. Quand la nuit est obscure, sa présence brille davantage. Vierge du Samedi saint, elle n’a pas besoin de nos paroles pour nous comprendre. Un simple regard lui suffit, un simple mouvement de notre cœur. Dans la lumière de Dieu, elle est capable de déceler et d’encourager en nous jusqu’au plus infime mouvement de conversion. Le moindre geste, la moindre pensée peuvent devenir, grâce à elle, enfantement du Christ. Aucun drame, aucune crise ne mettent sa maternité en échec…

Au contraire, il semble que, par elle, Dieu ait permis à tout chaos de devenir gestation. Au plus profond de notre désarroi, nous n’avons peut-être jamais été aussi proches d’elle. Tout s’écroule autour de nous ? Voici l’heure de nous en remettre à Dieu. C’est en elle que nous Le trouverons, car c’est d’elle qu’Il tient sa faiblesse pour partager la nôtre en toute chose, excepté le péché. Marie est mère de Miséricorde. Devant notre péché, son cœur de mère ne se scandalise pas, il se laisse déchirer pour un surcroît de vie.

Monseigneur Louis Sankale

Evêque émérite de Nice (Sud de la France) de 2005 à 2013

Adapté de : Aleteia

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