8 mai – Italie : Pompéi, Notre-Dame du Rosaire (1875)

« Ce nom m’est plus cher que tous les autres »

Depuis 13 mois, une jeune italienne, Fortuna, fille du commandant Agrelli, souffrait de crampes, de vomissements et autres maladies physiques.

Le 16 février 1884, elle entama des neuvaines de Rosaires et la Vierge lui apparut le 3 mars suivant, sous les traits de Notre Dame de Pompéi, assise sur un trône, l’Enfant Jésus sur ses genoux, un chapelet à la main. Elle était accompagnée de sainte Catherine de Sienne et de saint Dominique.

La Vierge lui expliqua : « Mon enfant, tu m’as invoquée et demandé des grâces sous des titres variés. Mais maintenant que tu m’as appelée sous ce titre de Reine du Rosaire qui me plaît particulièrement, je ne peux plus te refuser la faveur que tu m’as demandée, car ce nom m’est plus cher que tous les autres. Fais encore trois neuvaines et tu auras tout. »

Un mois plus tard, lors d’une deuxième apparition, Fortuna entend ces paroles : « Quiconque veut me demander des grâces, qu’il consacre trois neuvaines à réciter le chapelet, et trois autres neuvaines en reconnaissance de la grâce reçue. »

Le 8 mai suivant, Fortuna déclara être guérie. Cela impressionna le pape Léon XIII qui encouragea officiellement cette dévotion.

Padre Pio récitait toujours cette neuvaine, qu'il recommandait à tous ceux qui voulaient obtenir des grâces. « Ceci est mon testament et mon héritage : aimez et faites aimer la Sainte Vierge, priez et faites prier le Rosaire. »

Patrizia Cattaneo

Journaliste et écrivain

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