6 juillet – Japon, Akita : Lacrymations et messages à Sœur Agnès Sasagawa Katsuko de 1973 à 1981 (reconnus par Mgr Ito en 1984)

L’amour de Jésus Eucharistie est une grâce féminine et mariale

Le père François-Marie Léthel, carme déchaux et consulteur à la Congrégation pour la Cause des Saints, répond aux questions de Vatican news, à propos de la communion eucharistique, virtuelle ou réelle. Extraits :

Père Léthel : « Notre Saint-Père, le Pape François l’a dit : il faut relire sa très belle homélie du 17 mars 2020 à Sainte-Marthe, attention que le virtuel ne remplace pas le réel. La communion spirituelle, que le Saint-Père a invité à faire tous les jours pendant le confinement, ne remplace pas, mais au contraire est toute orientée vers le désir de la communion eucharistique.

V.N. : C’est aussi parce que l’Eucharistie est « la source et le sommet de la vie chrétienne » ?

P.L. : Mais oui, et puis c’est le Vrai Corps de Jésus, donc c’est la communion avec Lui. Souvent dans l’Histoire de l’Église, dans l’Histoire de la sainteté, ce sont des laïcs, en particulier des femmes, qui ont poussé les pasteurs à faire de nouveaux pas. On a l’exemple de sainte Julienne de Cornillon, au Moyen-Âge, qui a poussé l’évêque de Liège à instituer la fête du Saint-Sacrement, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse de Lisieux qui ont poussé pour obtenir la communion quotidienne, et bien sûr l’évêque a suivi et les prêtres ont suivi. Je pense donc que maintenant, c’est important d’écouter, pas du tout dans un sens d’opposition ou de revendication, mais dans ce sens de belle communion et de complémentarité des vocations.

V.N. : Ce que vous dites à propos des femmes est interpellant : est-ce une mission qui leur est propre? Peut-on y voir une référence à la Vierge Marie ?

P.L. : Ce sont des femmes qui ne peuvent pas être prêtres, ne peuvent pas célébrer, mais ont souvent un amour de Jésus Eucharistie, du Corps de Jésus, qui, je pense, est une grâce féminine et mariale. Marie est la personne qui a le plus aimé Jésus, qui a eu avec Lui le contact corporel le plus intime, elle l’a porté dans son sein, et je pense qu’il y a dans la femme chrétienne, qu’elle soit mariée ou consacrée, un sens, un amour particulier du corps de Jésus. Et très souvent, ces ministres extraordinaires de l’Eucharistie sont des femmes, mariées ou consacrées. »

Adapté d’un entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Vatican News

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