25 juin – Italie, Forli : Notre Dame des Grâces (1548)

Quand la Vierge Marie ordonna de libérer les captifs chrétiens au Maroc

L’Ordre de Notre Dame de la Merci, communément appelé l’Ordre des mercédaires, fut créé autrefois pour libérer les captifs chrétiens en terre musulmane. L’origine de l’instauration de l’Ordre remonte au XIIIe siècle, lorsque Notre Dame est apparue à saint Pierre Nolasque (1189-1256). C’est au beau milieu de la nuit du 1er août 1218, dans une église de Barcelone, que la Vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, se serait adressée à saint Pierre Nolasque et lui aurait dit :

« Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veulent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. »

Elle fit alors savoir qu’elle désirait qu’un ordre soit fondé en son honneur pour « racheter les esclaves chrétiens de la puissance de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement». Avant de se retirer, la Vierge Marie avait affirmé qu’elle assisterait Pierre Nolasque «dans toute cette affaire ».

Approuvé et soutenu par le roi Ier d’Aragon (Espagne), l’ordre de Notre Dame de la « Merced », qui signifie « grâce » en espagnol et fait allusion à « merces », qui signifie « rançon » en latin, entama ses expéditions quelque temps après. Le premier à s’exécuter sera Pierre Nolasque qui, accompagné d’un autre religieux, parvint à libérer 400 chrétiens réduits en esclaves dans le royaume d’Al Andalous, à Grenade et Valence (711-1492).

De nos jours, l’Ordre de Notre Dame de la Merci existe toujours et compte pas moins de 700 religieux à travers le monde. Tout comme l’Ordre des Trinitaires, ces moines viennent en aide en « éduquant » et en « soignant », grâce aux multiples centres de soins à travers le monde, mais aussi en « accompagnant » les orphelins ou prisonniers, et en pratiquant l’Evangile.

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