9 juillet – France : Notre-Dame des prodiges

Il ne manquait pas de prier Marie avant d’opérer un patient

En Russie, financé par le gouvernement russe, le train Saint Lukas, train-hôpital, parcourt la Sibérie et l’Extrême Orient russe afin d’offrir des soins aux personnes vivant dans des villages reculés. En effet, dans ces lieux quasiment coupés du reste du monde en raison de l’éloignement géographique et de l’exode rural, il manque souvent de médecins et d’infrastructures médicales. Pour les villageois, l’arrivée du train médical une fois dans l’année est donc un événement à ne pas manquer.

Au sein du convoi, grâce au matériel dont ils disposent, médecins et infirmières effectuent échographies, scanners, prises de sang, diagnostics… Les visites et les soins sont gratuits. Au total, toutes professions confondues, ce sont près de 75 personnes qui sont présentes à bord du train, avec plus d’une vingtaine de spécialités médicales. L’équipage s’arrête plus ou moins longtemps dans les villages. Les médecins voient en moyenne 150 patients par jour.

Le train porte le nom de saint Lukas. En effet, béatifié en l’an 2000 dans l’Église orthodoxe, Lukas était à la fois prêtre et chirurgien et a survécu à la révolution bolchévique et aux goulags de Staline. Très tourné vers la Vierge Marie, il ne manquait pas de la prier avant d’opérer quelqu’un. L’un des wagons a d’ailleurs été transformé en église. Les patients peuvent venir se recueillir entre deux examens dans ce wagon baigné par la lueur des cierges. Plus qu’un simple train, le Saint Lukas est un véritable lieu de vie.  

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