2 janvier – Grèce, Mont Athos : Mémorial de la Panaghia Portaitissa (Sainte Gardienne de la Porte)

Il avait gardé grande compassion aux douleurs de Marie

Il y avait, à Rome, en 1351, un grand Seigneur qui s’était fait, par un pacte, l’esclave du démon. Pendant 60 ans, il servit Satan dans toutes sortes de désordres et de péchés très graves. Puis, arriva le moment de sa mort.

Jésus, par l’intermédiaire de sainte Brigitte, fit dire à son confesseur d’aller voir le seigneur en question et de l’engager à se confesser. Il y alla, mais le malade refusa toute confession. Ce n’est qu’à la troisième visite du confesseur que le malade ouvrit enfin son cœur et fondit en larmes, en disant : Comment pourrai-je être pardonné après ces soixante années au service du démon et avec tous les péchés dont mon âme est chargée !? 

Mon fils, -répondit le Père- n’ayez aucun doute ; si vous vous repentez, je vous promets le pardon de Dieu. Reprenant alors peu à peu confiance, le seigneur répondit au confesseur : Mon Père, je me croyais damné, mais j’éprouve maintenant une profonde douleur pour mes péchés et puisque l’espoir d’être pardonné m’est permis, oh oui, je désire me confesser ! 

Et en effet, le malade se confessa sur le champ, quatre fois de suite, avec un vif regret de ses fautes ; il communia le lendemain et mourut six jours plus tard dans une grande contrition. Après sa mort, Jésus parla encore à sainte Brigitte et lui annonça que ce pécheur était sauvé, qu’il se trouvait au purgatoire et qu’il devait son salut à l’intercession de la Vierge Mère de Dieu, parce que, malgré son inconduite, il avait gardé une dévotion à ses douleurs de Mère et ne se les rappelait jamais sans compassion…

Saint Alphonse Marie de Liguori

Dans Les Gloires de Marie

D’après Le chapelet des enfants 

5, rue de l’Université - 75007 Paris

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