18 novembre – Venezuela : Marie de Chiquinquira (1749)

Aimer l’Eglise mariale (I)

L’Église mariale suit Marie dans la montagne et part avec elle à la rencontre de la vie. Elle rend visite aux femmes et aux hommes et, au-delà des stérilités apparentes, elle est à l’affût de ce qui naît de ce qui est possible. De la vie qui palpite en eux.

L’Église mariale se réjouit et chante. Au lieu de se lamenter sur son sort et sur les malheurs du monde, elle s’émerveille de ce qui est beau sur la terre et dans le cœur des hommes. Et elle y voit l’œuvre de Dieu.

L’Église mariale sait qu’elle est l’objet d’un amour gratuit et que Dieu a des entrailles de mère. Elle l’a vu, Dieu, sur le pas de la porte, guetter l’improbable retour du Fils ; elle l’a vu se jeter à son cou, passer à son doigt l’anneau de fête et organiser lui-même la fête des retrouvailles (…).

Elle “n’éteint pas la mèche qui fume encore ”. Quand elle trouve quelqu’un sur le bord de la route, blessé par la vie, elle est saisie de compassion. Et avec une infinie douceur, elle soigne ses plaies. Elle est le port assuré et toujours ouvert, le refuge des pécheurs, mater misericordiae, la mère de miséricorde.

François Marc, Mariste

Tiré de « Pour une Eglise mariale », dans La Croix du 11 mai 1996

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