28 mars – Jeudi Saint

La Mère de Dieu et la sainte Cène (I)

La nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : "Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi." Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant :"Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi." (1 Corinthiens 11, 23-25) La Sainte Écriture ne le dit pas, mais il n'y a pas à douter que la Mère de Dieu était présente. Sûrement elle est venue à Jérusalem comme toujours pour la fête de Pâques et a célébré le repas pascal avec tout le groupe qui suivait Jésus. Elle qui gardait toutes les paroles de Jésus dans son cœur - combien elle aura dû accueillir en elle Son discours d'adieu : « J'ai désiré ardemment célébrer ce repas pascal avec vous.» (Lc 22, 15) Ne pensait-elle pas à ce moment-là aux noces de Cana (1) ? Maintenant Son heure était venue. Maintenant Il pouvait donner ce qu'alors Il ne pouvait suggérer qu'en symbole. Le lavement des pieds : Il était parmi eux comme celui qui sert (Jn 13). Ainsi l'avait-elle vu durant toute sa vie. Ainsi avait-elle elle-même vécu et vivrait-elle encore. Elle comprenait le sens mystique du lavement des pieds (Cf. Jn 13, 2-11) : celui qui s'approche du saint repas doit être complètement pur. Mais seule Sa grâce peut donner cette pureté. (1) Cf. Jn 2, 1-12. Voir le verset 4 : « Mon heure n'est pas encore arrivée ».

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