4 juillet – Notre-Dame Refuge des pécheurs

Le petit conte de l'usine à chapelet

Il y a entre ciel et terre une usine où des anges produisent des chapelets à la chaîne au rythme des Pater et des Ave sous la direction bienveillante de l'archange Gabriel. Une fois fabriqués, ils sont présentés à la Vierge, qui y attache une intention, avant d'être expédiés sur toute la terre par une multitude d'anges postiers : ce sont les chapelets d'urgence. Semblable à un quelconque chapelet, le chapelet d'urgence ne diffère pas de ceux fabriqués ici-bas par l'apparence mais par un pouvoir céleste d'incitation à la prière. Ainsi, de par le monde, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, dans n'importe quel lieu, chez soi, à l'église, au travail, dans la rue, au fin fond d'un champs boueux, une personne à la vue de cet objet familier ou incongru va se sentir presque irrésistiblement poussé à prier intensément mais sans intentions particulières, si ce n'est celle qu'y a attaché la Vierge. Il suffit que cette personne accepte à cet instant précis de mettre en pause sa propre vie, accordant un moment à cette prière au profit d'une âme inconnue dans le besoin urgent d'être secouru, pour que se déclenche aussitôt une vaste opération de sauvetage céleste. C'est alors le branle-bas parmi les anges secouristes que coordonne, accompagne et précède Jésus. Car, depuis que Dieu le Père, après la création de l'univers, a décrété que plus rien ne se ferait sans l'homme, le ciel pour intervenir dépend de la bonne volonté humaine. L'archange Gabriel le sait bien qui eût l'honneur et la mission d'aller requérir la plus importante de ces autorisations auprès de la Vierge Marie afin que le Fils de Dieu lui-même puisse intervenir pour sauver toute l'humanité.

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