4 janvier – Italie. Notre Dame des Roses (1418)

La maternité de Marie et sa foi suscite notre vénération (II)

« "Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur? (...) Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur!"» (Lc 1, 43-45) Le second motif de la vénération de Marie, c'est donc sa foi, qui est intimement liée à la maternité de Marie : on ne peut pas les séparer. La foi est au service de la maternité et la maternité divine ne s'explique pas sans la foi. Il s'agit d'une adhésion à la Parole à la manière d'Abraham, qui a cru contre toute évidence et fut béni par le don d'un fils. La foi est l'attitude caractéristique de Marie : son existence est sous le signe de son Fiat initial - véritable option fondamentale - qui illumine tout le reste. En est la preuve aussi l'éloge de la femme de la foule (Lc 11, 27) que Jésus rectifie, la béatitude est celle de ceux qui écoutent la parole et qui la gardent : « Or il advint, comme il parlait ainsi, qu'une femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit: "Heureuses les entrailles qui t'ont porté et les seins que tu as sucés!" Mais Jésus dit: "Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l'observent!" » (Lc 11, 27-28) Le même enseignement émerge de l'épisode de la mère et des frères cherchant Jésus (cf. Lc 8,21).

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