20 septembre - Paraguay. Notre-Dame d'Itati

Les apparitions de Marie à La Salette (III)

La Très Sainte Vierge, poursuit Mélanie, pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient (..) J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleurât plus, mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire: "Ma bonne mère, ne pleurez pas! Je veux vous aimer pour tous les hommes de la Terre ! " Elle était toute belle, toute faite d'amour. Il semblait que la parole amour sortait de ses lèvres très pures. Son regard était doux, pénétrant. Le vêtement était d'un bleu argenté. Il n'avait rien de matériel et il était composé d'une lumière variante et scintillante. La couronne de roses qu'elle avait sur la tête est tellement lumineuse qu'il est impossible de s'en faire une idée. Il partait des roses comme des rayons d'or, qui, réunis, formaient un beau diadème plus splendide que le soleil. Elle avait un tablier jaune. Que dis-je, jaune? Il était plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n'était pas une étoffe matérielle, mais un composé de gloire... d'une beauté qui me ravissait. Au cou, elle avait deux chaînes, une plus grande et l'autre plus petite. A cette dernière était jointe une croix étincelante dont le crucifix était couleur de chair naturelle, brillant d'une grande splendeur. Il avait la tête baissée, le corps affaissé retenu seulement par des clous, comme s'il devait tomber. Mais parfois il semblait vivant, la tête droite, les yeux ouverts, et avait l'air de vouloir parler: de déclarer aux hommes qu'il est venu pour nous, pour nous attirer à Lui, à son amour infini. Oh! quelle peine d'être si pauvre dans mes expressions pour redire l'amour de notre Sauveur pour nous !

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