19 juillet - France. Paris, 18 ou 19 : 1° Apparition de la Vierge à Sainte Catherine Labouré (1830)

La nuit du 18 au 19 juillet 1830 (III)

Quelles explications Catherine a-t-elle entendues, durant cette rencontre intime, au contact de Notre Dame? Elle a tenté de le transcrire, à la fin de sa vie, quarante-six ans après l'apparition, le 30 octobre 1876, par deux fois. (...) «Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d'une mission. Vous aurez bien de la peine, mais vous vous surmonterez en pensant que vous le faites pour la gloire du Bon Dieu. Vous connaîtrez ce qui est du Bon Dieu. Vous en serez tourmentée, jusqu'à ce que vous l'ayez dit à celui qui est chargé de vous conduire. Vous serez contredite. Mais vous aurez la grâce. Ne craignez pas. Dites tout avec confiance et simplicité. Ayez confiance. Ne craignez pas. Vous verrez certaines choses. Rendez-en compte [c'est-à-dire :1 ce que vous verrez et entendrez.» Ce que Catherine devra dire, avec confiance, ce sont les visions et paroles qui lui seront données. Ce sera la Médaille qu'elle sera bientôt invitée à faire frapper. L'apparition conclut : «Vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte.» Cette promesse d'assistance est suivie par l'annonce de malheurs : «Les temps seront mauvais. Les malheurs viendront fondre sur la France. Le trône sera renversé. Le monde entier sera renversé par des malheurs de toutes sortes (la Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela)». «Mais venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur : grands et petits. Des grâces seront répandues particulièrement sur les personnes qui les demanderont.» (...)

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