17 août - France. Crozant, Notre Dame des Places (1664)

Le Nouveau Testament fournit le fondement de l'Assomption de Marie

Tout en n'affirmant pas explicitement l'Assomption de Marie, le Nouveau Testament en fournit le fondement en mettant bien en évidence la parfaite union de la Sainte Vierge avec le destin de Jésus. Cette union, qui se manifeste, dès la conception prodigieuse du Sauveur, par la participation de la Mère à la mission de son Fils et surtout par son association au sacrifice ré-dempteur, ne peut pas ne pas exiger une continuation après la mort. Parfaitement unie à la vie et à l'œuvre salvifique de Jésus, Marie partage son destin céleste avec son âme et son corps. En se référant à la participation de la femme du Protévangile, la lutte contre le serpent et en reconnaissant en Marie la nouvelle Eve, la Bulle Munificentissimus Deus déjà citée présente l'Assomption comme la conséquence de l'union de Marie à l'œuvre rédemptrice du Christ. Elle affirme à cet égard : « Par conséquent, tout comme la glorieuse résurrection du Christ fut la part essentielle et le trophée ultime de cette victoire, ainsi fallait-il que le combat livré par la Sainte Vierge unie à son Fils, se terminât par la glorification de son corps virginal » (AAS 42 [1950], 768). L'Assomption est donc le point d'arrivée de la lutte qui a mobilisé l'amour généreux de Marie pour la rédemption de l'humanité, et elle est le fruit de sa participation unique à la victoire de la Croix.

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