18 octobre - Eglise Ethiopienne. Fête de Notre-Dame du Jardin de Myrrhe - Allemagne. Fondation de Schönstatt par le P. Joseph Kentenich (1914 )

Frère Thèodore face à l'ennemi

En 1812, Frère Théodore, moine de Sept-Fons, fait partie de l'armée de Napoléon. Menacée par la stratégie de la terre brûlée des Russes, l'armée française bat en retraite. Un jour, la colonne dont fait partie Frère Théodore, épuisée par la faim et la fatigue, se trouve face à face avec une batterie ennemie. Que faire ? Retourner ? Impossible ! Attaquer ? Il ne faut pas y songer ! Tout à coup, un officier s'avance sabre en main en criant : "Que les courageux s'avancent !" Il n'y a personne ! Ou plutôt, un seul homme, le Frère Théodore. "Si vous voulez j'irai seul," dit-il. Il s'agenouille dans la neige, dit une dizaine de chapelet en présence de ses camarades. Puis, il prend son fusil et au trot, il court au-devant de l'ennemi avec le courage d'un chef suivi de 10000 hommes. A sa vue, les Russes croient à un piège consistant à les occuper avec ce seul homme tandis que les autres les encercleraient... Ils prennent la fuite abandonnant bagages et canons ... Avec une simplicité admirable, notre héros s'écrie : "Voyez une dizaine de chapelet suffit à nous tirer d'embarras". L'officier épingle sa propre décoration sur la poitrine du frère Théodore, moine de Sept-Fons.

S'abonner est facile, se désabonner également
N'hésitez pas, abonnez-vous maintenant. C'est gratuit !