18 septembre - Andorre. Notre Dame de Meritxell.

Marie et le péché originel (II)

Par péché originel nous entendons, comme je l'ai déjà dit, quelque chose de négatif, à savoir seulement ceci : la privation de cette grâce surnaturelle accordée gratuitement à Adam et à Ève au moment de leur création, la privation et les conséquences du fait d'être privé. Pas plus qu'eux, Marie ne pouvait mériter la restauration de cette grâce ; celle-ci fut restaurée en elle par la libre bonté de Dieu, dès le premier instant de son existence. Elle ne se trouve donc jamais, en fait, sous le coup de la malédiction originelle, qui consistait dans la perte de cette grâce. Ce privilège lui fut accordé dans un but spécial : pour la disposer à devenir la Mère de son Rédempteur à elle et du nôtre, l'y disposer au point de vue mental et spirituel, afin qu'à l'aide de cette première grâce elle pût croitre tellement en grâce qu'à la venue de l'Ange et du Seigneur, elle fût « pleine de grâces », préparée autant qu'une créature peut l'être, à le recevoir en son sein.

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