11 novembre - Paul VI déclare Marie "Mère de l'Eglise" (1964)

Pour que la joie de Marie soit aussi la nôtre (III)

« Il s'est penché sur son humble servante » (Lc 1, 48). Marie porte en elle celui qui " sera appelé Fils du très haut " (lc 1, 32), mais elle n'en tire aucune gloire. Dieu seul est grand, lui seul fait des merveilles : elle-même n'a fait que recevoir ; et elle s'extasie de la sollicitude divine à son égard... Certes marie est " humble ", mais avant tout elle est petite. Si l'humilité est une vertu, la petitesse est plutôt un don. Marie est petite, en effet : elle n'a pas besoin de se forcer. La seule admiration devant la grandeur de Dieu et de ses dons suffit à la fixer dans une conscience joyeuse de sa petitesse devant l'amour que Dieu lui porte. Qui donc est-elle, en regard de Dieu ? Sans considération pour ses mérites personnels ou ses capacités humaines, elle est consciente d'avoir tout reçu par pure grâce. Marie est donc - spontanément, joyeusement - ouverture totale, accueil sans réticence de Dieu dans toute sa vie.

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