19 juillet - France. Paris, 18 au 19 : 1° Apparition de la Vierge à Sainte Catherine Labouré (1830)

La médaille miraculeuse : le M et les deux coeurs en disent assez (II)

Sur le revers de la médaille miraculeuse deux coeurs et un M surmonté d'une petite croix. Les deux coeurs : l'union de Marie avec Jésus L'association des deux coeurs sur la même ligne - celui de Marie (transpercé) et celui de Jésus (couronné d'épines) - exprime le degré extraordinaire de l'unité de la mère avec son Fils, unis « par un lien étroit et indissoluble » (Vatican II Lumen gentium 53). La maternité divine de Marie constitue le fond de sa relation avec le Fils dans l'image des coeurs, jusqu'à sa participation à son sacrifice. Le « M » avec la croix : l'union de Marie avec l'humanité rachetée Le Père Aladel, en se référant à la relation de Soeur Catherine qui concerne la Médaille, constate nettement que la croix est petite, moindre que la lettre "M". La ligne transversale à la base de la croix (plus large que le bras) y indique la terre. C'est de la même manière que la petite croix, sur la boule terrestre tenue par Marie entre ses mains, fut décrite par Catherine: « le globe surmonté d'une petite croix » Dans ce deuxième cas, elle n'eut aucun doute qu'il s'agissait de toute l'humanité rachetée. C'est la vision de la Vierge au globe qui élucide la question de la barre transversale et de tout le symbole dont elle constitue une partie. Nous apercevons donc Marie (lettre "M") présentant au Seigneur l'humanité rachetée (une ligne représentant la terre surmontée d'une petite croix), comme cela a lieu dans la vision de la Vierge portant le globe entre ses mains. L'orfèvre n'ayant pas eu connaissance de la vision de Vierge avec le globe a représenté la croix beaucoup plus grande que ce qu'avait indiqué Catherine car lui il pensait que cette croix devait représenter le Christ (le Christ est plus grand que Marie).

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