10 août - France. Cotignac, Notre Dame des Grâces (1519)

Le Samedi Saint de Marie (II)

Ce que fit le Fils pour sa Mère en ce jour saint précédant l'aurore de la Résurrection, il n'est possible que de le pressentir... Est-ce qu'avant le lever du jour, l'ange de l'Annonciation ne t'a pas guidée sans bruit depuis la maison de tes hôtes et conduite jusqu'au tombeau? Est-ce qu'au tombeau l'Alléluia ne résonnait pas de la bouche des anges comme le Gloria dans la campagne de Bethléem ? Dans l'aurore rougeoyante, ne s'est-Il pas avancé hors du tombeau enveloppé de lumière resplendissante dans le jardin en pleine floraison comme au paradis ? Personne ne nous a rapporté cette rencontre. Aucun œil humain n'a vu, aucune oreille n'a perçu, il n'est monté au cœur d'aucun homme ce que le Seigneur préparait à sa Mère qui L'aimait plus que tout ce que l'on ne pourra jamais concevoir. Si le temps entre la Résurrection et l'Ascension était surtout consacré à la préparation de l'Église à, venir, nous pouvons admettre que le Seigneur a initié Sa Mère plus que tout autre à tous les mystères du Corps mystique. Elle aurait dû mourir de douleur au pied de la Croix et de joie à la Résurrection si une grâce particulière de force ne l'avait gardée pour l'Église.

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