24 janvier - Notre-Dame de Damas (Syrie)

Le soldat protestant et l'Icône de Marie (II)

Lorsque je reprends mes esprits, je tiens toujours l'image dans les mains. Je ne pourrai plus m'en défaire, je 1' emporterai à la maison en souvenir de la merveilleuse protection dont j'ai été l'objet. Avec amour, je place donc mon trésor dans la poche intérieure de ma vareuse. Cette même nuit, nous reprenons l'attaque. Mitrailleuses et mitraillettes sèment la mort dans nos rangs. Durant une accalmie, je tâte, sur ma poitrine, mon icône dont le dos est recouvert d'une assez épaisse couche de cuivre. A mon grand étonnement j'y découvre incrustée une balle qui aurait dû me percer le coeur. Emu jusqu'aux larmes et plein de reconnaissance, je remets ma chère Madone sur mon coeur. Il y a de cela bien des années. Mais jamais je n'oublierai comment l'icône de la Mère de Dieu m'a sauvé la vie. J'ai raconté cette histoire à ma femme et à mes enfants. Tous vénèrent avec amour celle qui a ramené sain et sauf un père à ses enfants, un mari à son épouse. Aujourd'hui, l'image est placée dans une niche à la place d'honneur et, chaque jour, ma famille se réunit autour d'elle, ornée de fleurs et de cierges allumés pour y faire nos dévotions. " Pourquoi a-t-on supprimé, chez nous, la dévotion à Marie, Mère de Jésus ?

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