30 août - Martinique. Notre Dame de la Délivrance

Syracuse : le mystérieux langage de ses pleurs (II)

Le dimanche 30 et le lundi 31, le même prodige fut constaté par des milliers de témoins. Le buste de plâtre ne pleure pas tout le temps, mais à intervalles réguliers, et non seulement dans la chambre de la maison mais aussi au dehors, sur le mur de la cour, puis sur un petit autel, situé en face, où on l'a exposé. Le mardi 1er septembre à 11 heures, une commission d'experts nommés par la curie archiépiscopale se rendit sur les lieux. Elle était formée de plusieurs médecins, d'un ingénieur, et du curé Bruno. Il fur rédigé un rapport sous la foi du serment. Dés que l'expertise fut terminée, le prodige cessa. Une semaine plus tard Syracuse fêtait la Nativité de Notre Dame, patronne de la cathédrale et de la ville, tandis qu'à Rome le pape Pie XII publiait l'encyclique "Fulgens Corona", annonçant l'année mariale qui devait commémorer le centenaire de la définition du dogme de l'Immaculée Conception. Aussitôt après les lacrymations miraculeuses, des guérisons extraordinaires s'étaient produites. Le mercredi 2 septembre, l'archevêque de Syracuse, Mgr Baranzini, s'était rendu sur les lieux pour interroger lui-même plusieurs témoins des faits. Le 9 septembre, le laboratoire consulté publia le rapport détaillé des analyses effectuées sur le liquide émanant de la statuette de plâtre : ce liquide était en tout semblable aux larmes humaines. Le 19 septembre, Mgr Baranzini transférait la Madonnina sur une place toute proche et l'installait dans une niche. Pendant les mois de septembre et octobre on vit défiler plus d'un million de pélerins.

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