20 septembre - Paraguay. Notre-Dame d'Itati

Les apparitions de Marie à La Salette (II)

A ce moment la belle Dame passa du Français au patois. Après avoir répété le passage précédent, elle continua: « Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront; et ce qui viendra tombera tout en poussière quand vous le battrez. Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront; les autres feront pénitence par la faim. Les noix deviendront mauvaises; les raisins pourriront. » Elle exhorte alors les enfants à prier matin et soir, et poursuit : « Il ne va que quelques personnes un peu âgées à la messe, les autres travaillent tout l'été le dimanche et l'hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la messe que pour se moquer de la religion. Le carême, ils vont à la boucherie comme des chiens. » Poursuivant, l'Apparition demande aux voyants s'ils ont déjà vu du blé gâté. A la réponse négative de Maximin elle poursuit : "Mais toi, mon enfant, tu dois bien en avoir vu une fois, vers le Coin, avec ton père. L'homme de la pièce dit à ton père: venez voir comme mon blé se gâte. Vous y êtes allés. Ton père prit deux ou trois épis dans sa main, les frotta, et ils tombèrent en poussière. Puis en vous retournant, quand vous n'étiez plus qu'à une demi-heure de Corps, ton père te donna un morceau de pain en te disant: « Tiens, mon enfant, mange cette année, car je ne sais pas qui mangera l'année prochaine si le blé se gâte comme cela. » Et Maximin se rappela cet épisode dans tous ses détails. La Vierge termina avec insistance, passant du patois au français, en s'élevant : « Eh! bien, mes enfants : vous le ferez passer à tout mon peuple.... » Elle traversa la Sézia et gravit le monticule d'où Mélanie et Maximin avaient aperçu les vaches. « Nous la suivions parce qu'elle attirait par sa splendeur, et aussi par sa grande bonté. Ses pieds effleuraient l'herbe sans la faire plier. Elle me regardait avec une grande bonté, ajoute-t-elle. J'aurais voulu me lancer dans ses bras A partir de ce jour, la fontaine tarissante n'a plus cessé de couler, se montrant miraculeuse. »

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