8 juin - France. Couronnement de Notre-Dame du Puy, pèlerinage du V° siècle (1856)

J’ai été le soutien de l’Eglise naissante ; je serai celui de l'Eglise de la fin des temps (I)

En 47 de notre ère selon Ernst, Gamba et Sausseret, ou en 70 selon Hierzenberger, une femme nommée Vila (ou Villa), originaire de Ravessium, atteinte d’une forte fièvre, se fit porter sur le mont Anis. Elle se fit allonger sur la table d’un dolmen jouissant d’une réputation miraculeuse, dite « pierre des fièvres ». Elle s’endormit. La Vierge lui apparut en songe et lui demanda de visiter Georges évêque du lieu, pour qu’il construise une église. Un signe serait donné à l’évêque : la guérison de Vila. Au réveil, celle-ci se sentit guérie et alla trouver l’évêque qui lui fit bon accueil. Le prélat se rendit sur le mont Anis (un 11 juillet), accompagné de son clergé. L’endroit précis où la Vierge était apparue était couvert de neige ; un cerf traça avec ses bois le contour du futur édifice. L’évêque fit mettre une palissade en bois à cet endroit. Telle fut selon la tradition locale l’origine du sanctuaire du Puy-en-Velay, qui fut le premier sanctuaire dédié à la Mère de Dieu en Europe. Au XIe siècle, saint Léon IX (1002-1054) le proclama le « plus illustre qui soit en France ». La « pierre des fièvres », mentionnée dans le récit, a été conservée dans la cathédrale jusque vers l’an mil ; puis elle a été installée en haut du grand escalier de 134 marches.

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