18 juillet - Canada. Consécration du Canada à la Sainte Famille (1666 )

Notre Dame de Kophàza (II)

A 14 ans, Eléanore est une belle jeune fille épanouie se développant harmonieusement. Elle devient l'orgueil de son père et la joie de la famille. Le Comte commence à faire de beaux projets d'avenir pour sa fille, des possibilités d'alliance avec quelque grande famille de la noblesse du pays. Miracle ? Peut-être. Grâces toutes spéciales, sûrement ! Le temps passe... Les grandes chasses se poursuivent chez les Nàdasdy... Eléanore est remarquée par le jeune Wesselényi de la grande noblesse hongroise. Des pourparlers de mariage s'entament entre les deux familles. Eléanore dévoile à son père son voeu de virginité. Consternation dans la famille! Le Comte Nàdasdy consulte son parent Mgr d'Eger. Celui-ci juge qu'Eléanore, malade et à l'âge peu mûre, a fait un voeu dont elle ne pouvait pas embrasser toute l'importance et toute la portée. Aussi, l'évêque relève la jeune fille de son voeu de virginité et les fiançailles ont lieu. Laissons la souffrance intérieure d' Eléanore et regardons le château des Nàdasdy. Toute la population est dans la joie. La famille des Wesselényi est présente dans toute sa pompe. Eléanore, ravissante, se prête par obéissance à la préparation du cortège qui doit la conduire à son jeune fiancé. Le temps est superbe. Mais bientôt le ciel se couvre de sombres nuages. L'orage menace. On préfère attendre pour le laisser passer... On n'attend pas longtemps... Un vent violent fait trembler le château, arrache les festons posés par des mains artistes et puis, un coup de tonnerre sec... la foudre tombe sur le cortège en formation. Hélas ! Au lieu du mariage, ce furent des obsèques à Kophàza. On enterra Eléanore, la miraculée de la Vierge de la Chapelle dans la forêt de Kophàza... Terreur, effroi, pleurs, regrets, tout suivit la mort de la petite Eléanore. Quels ne furent pas les remords du pauvre Comte! En esprit de réparation, il fit construire à la place même de la chapelle un sanctuaire où l'on prie encore et toujours la Mère de Dieu, la Grande Dame des Magyars !

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