16 février - Abyssinie. Notre Dame du Pacte de Miséricorde.

De Maria nunquam satis

Quand j’étais jeune théologien, avant et même pendant les sessions du Concile, comme il est arrivé et comme il arrivera encore aujourd’hui à beaucoup, je nourrissais quelques réserves sur certaines formules anicennes comme, par exemple, la fameuse De maria nunquam satis - “sur Marie, on ne dira jamais assez”. Elle me paraissait exagérée. J’avais aussi du mal à comprendre le vrai sens d’une autre expression fameuse (répétée dans l’Eglise depuis les premiers siècles, quand - après un mémorable débat - le Concile d’Ephèse de 431 avait proclamé Marie Theotokos, Mère de Dieu), à savoir l’expression qui veut que Marie soit “victorieuse de toutes les hérésies”. Aujourd’hui seulement - en cette période de confusion où toutes sortes de déviations hérétiques semblent venir frapper à la porte de la foi authentique -, aujourd’hui je comprends qu’il ne s’agissait pas d’une exagération de dévots, mais de vérités plus que jamais valables.

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